- Projection débat Nuit du Droit
A l’occasion de la Nuit du Droit 2023, la Maison de Justice et du Droit du Val de Seine en collaboration avec le Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation des Yvelines organise la projection Du film de Jeanne Herry « Je verrai toujours vos visages ».
Lire la suite - Système d'Informations d'Aide Juridictionnelle
L'aide juridictionnelle se dématérialise avec SIAJ. Avec France Connect, il est maintenant possible de faire sa demande d'aide juridictionnelle de manière dématérialisée.
Lire la suite - Portes ouvertes - Journée Nationale d'Accès au droit - 24 mai 2023
A l’occasion de la Journée Nationale d’Accès au Droit et des portes ouvertes de la Maison de la Justice mercredi 24 mai 2023, voici le dispositif mis en place pour rencontrer sur toute la journée les professionnels du Droit suivants : avocats, notaires, commissaires de Justice (huissiers). Il vous faut appeler au 01 39 07 38 03 avant le 16 mai 2023 pour prendre rendez-vous.
Lire la suite - Permanences sans RDV
La permanence juridique du CIDFF et la permanence d'écrivain public est depuis la rentrée 2022 sans rendez-vous. N'hésitez pas à vous y rendre. Vous trouverez l'ensemble de nos permanences mises à jour en cliquant sur l'image ci-après.
Lire la suite - 30 ans d'actions en Val de Seine
Ce 9 septembre 2022, la Maison de la Justice a fêté ses 30 ans d'activité sur le territoire du Val de Seine. Pour cette occasion, de nombreuses personnalités étaient présentes afin de célébrer l'évènement : Bruno Le Guillou, président du Syndicat Intercommunal de la Maison de la Justice et du Droit du Val de Seine, François Garay, maire des Mureaux, Bernard Menay, président du Tribunal Judiciaire de Versailles, Maryvonne Caillibotte, Procureure de la République près du Tribunal Judiciaire de Versailles, Jean Louis AMAT, sous préfet de Mantes la Jolie et Philippe Caillol, chef du Service de l’accès au droit et à la justice et de l’aide aux victimes (SADJAV)
Lire la suite - Info Droit Velo
L'émission Info Droit diffusée sur RVVS s'intéresse pour ce mois d'août à la circulation en vélo et la mobilité durable.
L'émission est diffusée le 1er samedi du mois et rediffusée le lundi à 11h30 et le mercredi à 18h
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Les symboles de la justice
La Justice est représentée par la déesse grecque Thémis, fille d’Ouranos et de Gaïa (le ciel et la terre). Première épouse de Zeus, elle représentait la justesse divine de la Loi. Allégorie de la Justice et du Droit, elle personnifie la permanence et l’impartialité, veillant au bon rapport des dieux entre eux. La déesse Thémis est fréquemment représentée avec la balance, le glaive et le bandeau, différents symboles de la Justice.
La balance de la Justice
La Justice est souvent représentée tenant dans la main gauche une balance dans laquelle elle soupèse les forces de soutien et d’opposition dans une affaire. Héritage de la religion, elle représente le jugement ultime, l’équilibre, l’harmonie, l’ordre et l’équité. Elle signifie que le pouvoir de juger consiste à examiner et à peser les arguments des différentes parties afin de parvenir à rendre justice. Ce symbole est accompagné du glaive de la Justice. Comme le bandeau, le fait qu’elle soit équilibrée rappelle la nécessaire impartialité de la justice: elle ne doit pencher en faveur d’aucune des parties. C’est un symbole non violent, prônant la paix sociale et essayant de concilier des intérêts divergents.
Le glaive de la Justice
Le glaive de la Justice trouve son origine dans la mythologie grecque où elle est un attribut de Némésis, déesse de la vengeance. Il représente l’aspect répressif de la Justice et l’application des peines. En effet, sans force pour appliquer ses décisions, la balance est inutile. Le glaive permet de trancher les litiges et de sanctionner. c’est ce symbole qui a donné l’expression du "bras armé de la Justice" désignant les moyens de faire appliquer les décisions de justice. Le glaive constitue un des attributs symboliques du monopole de la violence physique légitime caractérisant l’Etat souverain. Le jugement est avant tout une décision finale, exécutoire tranchant définitivement un conflit entre des intérêts divergents.
Le bandeau
Recouvrant les yeux de la déesse Thémis, le bandeau est une représentation claire de l’impartialité de la Justice: On doit rendre la justice objectivement, sans faveur, ni crainte et ni parti pris, indépendamment de l’identité des parties, de leur influence et de leur puissance. C’est cela qui a donné l’expression "la Justice est aveugle". Ainsi, allégoriquement, elle ne peut savoir de quel coté la balance penche, ni savoir dans quelle direction tranche le glaive. Cette impartialité donne un coté mécanique et froid à la Justice. Cela est néanmoins tempéré par la notion d’équité. En effet, le principe d’équité permet de retirer temporairement le bandeau des yeux de la Justice pour que celle ci puisse regarder pleinement les personnes auxquelles s’adressent les règles de droit et ainsi rendre la Justice moins détachée des réalités de la société.
Représentation de Thémis au palais Bourbon, avec les tables de la Loi et la main de la Justice |
Les tables de la Loi
Symbole religieux (les 10 Commandements de l’Ancien Testament), les tables de la loi ne furent pas rejetés par les révolutionnaires contrairement à nombre d’autres symboles. La table de loi permettait d’asseoir une loi juste et égale pour tous, opposé à l’arbitraire royal. Ainsi, la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen est représentée inscrite sur des tables de la Loi. Ce symbole fut même largement repris dans l’imagerie républicaine et se retrouvent sur nombre d’édifices publics, notamment la Cour de Cassation.
La Main de la Justice
La main de la Justice est, jusqu’en 1792, l’emblème du pouvoir judiciaire des rois de France: le pouce représente le roi, l’index, la raison, le majeur, la charité, l’annulaire et l’auriculaire la foi catholique. Lors des cérémonies de sacre, ont plaçait traditionnellement le sceptre royal dans la main droite et la main de la Justice dans la gauche. Cette main signifiait que le roi est la source de toute justice, et à ce titre il était juge suprême, pouvant évoquer n’importe quel procès intenté dans son royaume et prenant lui même la décision immédiatement exécutée sans discussion, ni possibilité d’appel. Ce symbole disparait avec la révolution, mais on peut le retrouver sur de nombreuses représentations de la justice , notamment sur une statue, au palais Bourbon (l’Assemblée Nationnale).